Survol de l’œuvre de Claude Weisbuch

L’œuvre de Claude Weisbuch

L’œuvre de Claude Weisbuch se caractérise par le mouvement, « la parcimonie des couleurs », mais aussi par le choix des sujets. Et finalement tout cela reflète la vivacité de son esprit.

Huile sur toile "Combat avec l'ange" par Claude Weisbuch
« Et Jacob resta seul. Quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore ». La lutte de Jacob avec l’ange
est un épisode biblique du livre de la Genèse. Rembrandt en avait fait un tableau.

Aujourd’hui, son œuvre donne l’impression d’une « étude infinie du mouvement », et le terme infini n’est pas choisi au hasard. En effet, ayant retravaillé à satiété des personnages comme les violonistes, je pense qu’il savait que son étude du mouvement n’aurait pas de fin.

Un artiste difficile à « classifier »

Que ce soit par sujet d’étude ou par période, tenter de le « ranger dans des cases » semble bien prétentieux. Même si à ses débuts il s’est inspiré de grands courants comme le cubisme ou le misérabilisme, Claude Weisbuch a passé sa vie à faire du « Weisbuch ».

Toutes les œuvres ci-dessus sont des œuvres de jeunesse (avant 1960), on y voit les « marques » des courants qui l’ont influencés.

Les œuvres de bibliophilie, un fil conducteur

S’il est vain de vouloir « faire rentrer dans des cases » Claude Weisbuch, chacune de ses implications dans des ouvrages marquait un point d’arrêt sur le sujet du livre. Ainsi, vous pourrez remarquer qu’à chacune de ces dates correspond un afflux d’œuvres, du même thème que le livre.

  • 1965 : Eloge de la folie d’Erasme,
  • 1966 : Chevalier de la charrette de Chrétien de Troyes,
  • 1972 : Le Prince de Machiavel,
  • 1974 : La Foret Perdue,
  • 1975 : Lettre au Docteur Dermeste,
  • 1975 : Espace du Cri,
  • 1976 : Le Horla de Guy de Maupassant,
  • 1981 : Le Diable au Corps,
  • 1982 : Le Cheval de Léon Tolstoï,
  • 1984 : Faust et le Second Faust,
  • 1991 : Dom Juan de Molière,
  • 1994 : Horace de Corneille,
  • 2006 : La Comedia dell’arte de Pierre-Louis Duchartre.

Je noterai, entre autres, que la série de personnages de la Comedia dell Arte en 2006, est très aboutie.

Une énumération arbitraire !

Finalement pour résumer ses sujets d’étude, j’ai retenu, une série de mots et d’évocations dont certains sont les titres d’une œuvre.

Les personnages et leurs mouvements

Toutes ses silhouettes, les études de mouvement.

Le spectacle.

Le cirque, les jeux équestres et la parade, le cheval et les illustrations du livre de Tolstoï par exemple.

La musique

Mozart et Debussy et leurs virtuoses dans les salons de musique de chambre ou encore à l’opéra.

La comedia dell Arte

Les pantomimes extraordinaires, le grand siècle et son romantisme.

Le rêve et les mythes

Icare, Dom Quichotte et les légendes.

La politique.

Salvador Allende, la comédie du dérisoire ou le discours de l’inutile, la vanité du discours et de l’interrogation à l’assemblée, déjà en 1972 le Prince de Machiavel.

Les hommages.

Nicolas Poussin, Tiepolo, Goya, Léonard de Vinci, Michel-Ange, Rousseau, Voltaire et Diderot, les petits portraits flamands, Le Horla de Maupassant, Oscar Wilde L’Ame de l’homme…

One thought on “Survol de l’œuvre de Claude Weisbuch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *